Dans le cadre de la révision des lois de bioéthique qui a donné lieu aux consultations des Etats Généraux de la Bioéthique 2018 (https://etatsgenerauxdelabioethique.fr), l’UNAPECLE a sollicité une audition pour présenter 2 thèmes :
- L’information et les décisions sur les prélèvements réalisés dans le cadre du soin
- Les conséquences sociales et sociétales des données acquises lors des recherches touchant au génome
les représentantes de l’UNAPECLE : Marie France Mamzer – PU PH directrice du Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de l’Université Paris V– et Catherine Vergely – secrétaire de l’UNAPECLE– ont été reçues et auditionnées le 23 mars 2018 par le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE).
liens associés :
– Contributions aux Etats Généraux de la Bioéthique
– Planning des auditions
– Communiqué de presse sur le bilan des consultations
Il y a un effort de communication à co-construire avec l’ensemble des acteurs
Nous demandons que les choix des malades soient toujours faits en amont c’est à dire au moment des prélèvements.
Dans le cas des mineurs, leur consentement sur le stockage et les recherches doit être obligatoirement redemandé quand ils sont devenus majeurs. Cette « revalidation » du consentement à la majorité des patients leur apporte un bénéfice supplémentaire : celui de rester en contact avec leur histoire médicale.
Concrètement, il serait souhaitable que les textes de bioéthique renforcent le devoir de suivi à long / très long terme des patients qui ont été intégrés dans ces protocoles.
Nous demandons que la sécurité des données, dans le cas de recherche sans anonymat possible, soit vérifiées avant toute accumulation de résultats et que les informations obtenues restituées au malade et à sa famille soient bien en relation avec les objectifs de recherche pour lesquels il a donné son accord.